Catégorie : Recherches et Publications

La Transformation digitale à l’ère du numérique «La Révolution 4.0»

La Carrière Professionnelle à l’épreuve de la Transformation 4.0 La révolution numérique a profondément changé le paysage économique et social créant ainsi des défis et des opportunités uniques pour les entreprises et les individus. La transformation 4.0, également connue sous le nom de quatrième révolution industrielle est caractérisée par l’essor de la technologie numérique, l’automatisation des processus, l’intelligence artificielle et la connectivité des objets. Les entreprises qui s’adaptent à la transformation 4.0 peuvent profiter d’un certain nombre d’opportunités, telles que l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, la création de nouveaux modèles d’affaires, l’augmentation de la productivité et la fourniture de services personnalisés et innovants. Cependant, la transformation numérique pose également des défis importants, notamment la concurrence accrue, la sécurité des données et la formation du capital humain. Les entreprises doivent être prêtes à s’adapter aux changements en cours et à explorer de nou- velles opportunités, tout en gérant les risques associés à la transformation 4.0. Les individus doivent également développer des compétences numériques pour rester pertinents sur le marché du travail et tirer parti des opportunités offertes par la révolution numérique. Dans l’ensemble, la révolution numérique présente des défis et des opportunités pour les entreprises et les individus, nécessitant une adap- tation constante et une évolution pour rester com- pétitifs dans un monde en constante évolution. C’est dans cette perspective que le Centre Inter- national de l’Entreprise a élaboré ce dossier afin de fournir aux interessés, un aperçu des tendances actuelles de la transformation numé- rique et de la manière dont elle va influencer les entreprises et la société dans son ensemble. Grégoire Evéquoz est psychologue du travail et consultant formateur indépendant. Il a été pendant près de quinze ans directeur général d’un service public d’orientation et de formation professionnelle. Auteur d’ouvrages, d’articles, de chroniques, il est un expert reconnu en Suisse et à l’étranger sur les questions de formation, d’orientation professionnelle, de gestion de carrière. Il est également président de la fondation Focustech, qui a pour mission de promouvoir la formation et la recherche dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. En plus, il est président d’honneur du réseau Cités des métiers, un réseau international de centres d’information et d’orientation professionnelle qui vise à aider les personnes à mieux comprendre le monde du travail et à développer leurs compétences professionnelles. Evéquoz. G. ( 2019), La carrière professionnelle 4.0 Tendances et opportunités. Genève. Slatkine Editions. 156 pages Ce chapitre 1 intitulé « Emplois, Métiers, Formation : vers la disparition des repères traditionnels » traite les grands changements opérés au niveau des repères qui sont à la base du modèle de l’orientation professionnelle et de la gestion du parcours professionnel. Ces repères se rapportant notamment à la visibilité des médias, la stabilité des carrières, la durabilité des compétences, la prépondérance des diplômes n’existent quasiment plus. Les individus ne pourront plus s’insérer dans le monde du travail, s’y maintenir avec les mêmes modalités qu’aujourd’hui. Face à ce contexte, la disparition des repères traditionnels aura pour conséquence : d’obliger à repenser profondément le système de formation d’influencer le déroulement des parcours professionnels, des carrières ainsi que les critères de choix de sa première formation de peser sur l’organisation des entreprises et sur la façon de rétribuer le travail. La connaissance de ces enjeux est primordiale pour en percevoir les conséquences. Le présent chapitre s’articule autour de 7 points : 1.Les compétences deviennent de plus en plus obsolètes Compte tenu de nouvelles technologies et du niveau de leur progression, la grande partie des connaissances acquises en formation ou en emploi ne seront plus adaptées à la pratique des métiers et aux mutations de travail. Avec cette obsolescence des compétences, c’est le fondement même de la conception de la formation qui se trouve mis en jeu. L’obsolescence des compétences est surtout présente chez les séniors : En fin de compte, le risque d’une obsolescence des                    compétences touche aussi bien ceux qui sont en début de carrière que ceux qui sont à la fin. L’obsolescence des compétences ne concerne que les métiers de l’informatique contrairement à une idée souvent répondue, il est erroné de penser que seule l’informatique est touchée face à la rapidité des évolutions technologiques. Le digital et le numérique concernent tous les secteurs. L’obsolescence des compétences ne concerne pas seule- ment les évolutions technologiques mais elle peut être consécutive à des changements de mode et d’habitude. L’obsolescence des compétences touche essentiellement les personnes faiblement qualifiées Il est tout à fait normal de conclure que les personnes les plus faiblement qualifiées se trouvent plus exposées à l’obsolescence des compétences. Il est de même pour les personnes hautement qualifiées. eu égard de ces conclusions, tous les professionnels doivent réactualiser en permanence leurs compétences. 2.Les diplômes sont indispensables mais plus suffisants L’obtention d’un diplôme est une étape indispensable à toute insertion. Elle permettra de marquer au début de la vie professionnelle l’identité de la personne. Toutefois, le diplôme ne peut plus constituer un repère sans faille. Emplois, métiers, formation : Vers la disparition des repères traditionnels ►Un nombre toujours plus grand de diplômés Le niveau croissant de la population se traduit notamment par l’importance de la concurrence et par un nombre croissant de diplômés. De point de vue des employeurs, le diplôme n’arrive plus en tête des critères pris en compte pour la sélection des candidats. A présent, le choix des candidats est basé sur 3 paramètres classés par ordre d’importance : Expérience professionnelle Qualités personnelles et professionnelles, connues sous la terminologie de compétences transversales, compétences clés ou Soft Skills Qualité du Diplôme ►Besoin de nouvelles compétences Les compétences techniques liées au cycle de formation ne sont plus suffisantes. La recherche d’un travail ou le maintien en emploi requièrent d’autres compétences  douces appelées «Soft Skills». Ces compétences ne peuvent pas s’acquérir à l’école. Elles découlent de l’environnement du diplômé, de ses capacités d’adaptation au change- ment et de son savoir faire. ►L’exercice de plusieurs métiers en même temps Dans le cadre de son activité professionnelle, une personne est amenée à changer de métier

Etude sur la Transformation Digitale et le E-commerce Au Maroc

Etude réalisée par :  Les Enseignants –Chercheurs Du Campus de Casablanca THEMATIQUE : « Transformation Digitale & E-Commerce : Quels impacts sur les principaux secteurs d’activités économiques du Maroc ? » THEMATIQUE : « Transformation Digitale & E-Commerce : Quels impacts sur les principaux secteurs d’activités économiques du Maroc ? » INTRODUCTION 1. Définition de la Transformation digitale. La transformation digitale fait référence au processus de transition d’une organisation vers l’utilisation de technologies numériques pour améliorer ses activités et sa performance. Cela implique souvent l’adoption de nouveaux outils technologiques tels que des logiciels, des applications mobiles, des plateformes en ligne et des services cloud, ainsi que la réorganisation des processus métiers et des modèles de gestion pour mieux tirer parti de ces technologies. La transformation digitale peut avoir des impacts importants sur les entreprises et les organisations qui cherchent l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, l’expansion des canaux de vente et de communication, la personnalisation de l’expérience client, l’optimisation de la gestion des données et la réduction des coûts. Cependant, la transformation digitale n’est pas simplement une question de mise en place de nouvelles technologies mais nécessite également une culture d’innovation et une capacité d’adaptation au changement.  Les entreprises qui réussissent dans ce domaine sont souvent celles qui adoptent une approche agile, testant rapidement de nouvelles idées et s’adaptant rapidement aux résultats. 2. Quelles sont les fonctions de l’entreprise touchée ? La transformation digitale peut toucher toutes les fonctions de l’entreprise, y compris L’objectif de cette étude est d’analyser l’impact du digital sur les différents secteurs d’activités économiques du Maroc tout en mettant l’accent sur la pratique du E-Business dans notre pays.  Pour cela, nous allons examiner les avantages et les défis du E-Commerce pour les entreprises marocaines, ainsi que les tendances du marché et les perspectives d’avenir. METHODOLOGIE Nous avons utilisé une méthode qualitative pour collecter les données. Nous avons également suivi avec intérêt, le Grand Forum de l’African Digital Summit, organisé par le Groupement des Annonceurs au Maroc « GAM qui s’est tenu à l’Hôtel Hyatt Regency de Casablanca du Jeudi 02/03 au Vendredi 03/02/2023 pour en tirer les conclusions et recommandations.  Cette rencontre qui a connu un grand succès a été animée par des experts et des professionnels des différents secteurs d’activités. Selon M. Youssef CHEIKH du GAM, l’événement vise à accompagner les entreprises et les dirigeants à mieux comprendre les enjeux liés au digital et les pratiques du E-Commerce pour identifier les meilleures solutions et anticiper les évolutions futures qui impacteront leur avenir. Plan de l’étude : Recommandations I. Quels sont les avantages du e-commerce pour les entreprises marocaines ? Le e-commerce offre plusieurs avantages aux entreprises marocaines, notamment : 1. Une plus grande portée géographique : Les entreprises peuvent vendre leurs produits et services dans tout le pays, voire à l’étranger, sans être limitées par leur emplacement physique. 2. Une réduction des coûts :  Le e-commerce permet aux entreprises de réduire les coûts de fonctionnement, tels que les coûts liés à l’espace de vente, la main-d’œuvre et les stocks. 3. Une amélioration de la gestion des stocks :  Le e-commerce permet aux entreprises de mieux gérer leurs stocks en temps réel et de s’adapter rapidement aux changements de la demande. 4. Une meilleure connaissance des clients : Grâce aux données collectées sur les transactions en ligne, les entreprises peuvent mieux comprendre les besoins et les préférences de leurs clients et adapter leur offre en conséquence. II. Quels sont les principaux secteurs d’activités qui ont opté pour le E-Commerce en adoptant la digitalisation ? La grande distribution et le e-commerce sont deux secteurs clés du commerce de détail. La grande distribution désigne l’ensemble des activités de vente au détail de biens de consommation de grande consommation, généralement réalisées dans des magasins de grande surface.  Le E-Commerce, quant à lui, correspond à la vente en ligne de produits ou services. Au fil des années, le e-commerce a connu une croissance exponentielle et a commencé à concurrencer de manière significative la grande distribution.    Les consommateurs ont de plus en plus recours aux achats en ligne pour leur praticité, leur accessibilité, leur rapidité et souvent leur prix attractif.  En réponse à cette évolution du marché, de nombreuses entreprises de grande distribution ont lancé leur propre site de commerce électronique pour rester compétitives et répondre aux besoins de leurs clients. Cependant, la grande distribution a toujours une place importante dans le paysage de la vente au détail. Les magasins de grande surface offrent souvent une expérience d’achat différente de celle du e-commerce, avec des offres plus variées et la possibilité de toucher et d’essayer les produits avant l’achat. De plus, la grande distribution dispose généralement d’un réseau de magasins physique bien établi, qui peut offrir des avantages logistiques pour les clients, tels que la proximité, la disponibilité immédiate des produits et la possibilité de retourner facilement les articles. En somme, la grande distribution et le e-commerce sont deux secteurs qui ont des avantages et des inconvénients et qui peuvent coexister en se complétant mutuellement pour répondre aux différents besoins des consommateurs La digitalisation a eu un impact significatif sur la grande distribution et la Vente au détail. Voici quelques-uns des changements les plus notables : -E-Commerce : La digitalisation a permis aux détaillants de créer des magasins en ligne pour atteindre un public plus large et offrir une expérience de shopping plus pratique. (Marketplace) Les clients peuvent désormais acheter des produits en ligne et les recevoir directement chez eux. –Marketing numérique :  Les détaillants peuvent désormais utiliser les réseaux sociaux, les publicités en ligne et les campagnes d’emailing pour atteindre leurs clients de manière plus ciblée et personnalisée. -Analyse de données : La digitalisation a permis aux détaillants de recueillir des données sur leurs clients et leurs habitudes d’achat. Les détaillants peuvent utiliser ces données pour mieux comprendre leurs clients, personnaliser leurs offres et améliorer leur expérience d’achat. –Automatisation des opérations : Les détaillants peuvent désormais utiliser des technologies telles que l’automatisation des entrepôts et la robotique pour rationaliser leurs opérations et réduire les coûts. -Innovation : La digitalisation a ouvert la voie à de nouvelles formes d’innovation, telles

Etude du secteur de l’Economie Sociale et Solidaire à l’échelon National et Régional : Cas Casablanca-Settat 2023

Etude réalisée par : Les enseignants-Chercheurs Du Campus de Casablanca   Elle regroupe un ensemble d’activités économiques et sociales qui visent à répondre aux besoins des populations marginalisées ou défavorisées. Elle comprend des coopératives, des associations, des mutuelles, des fondations et des entreprises sociales, qui opèrent dans des secteurs tels que l’agriculture, l’artisanat, le tourisme, la finance solidaire, l’environnement, l’éducation, la santé, etc.  Le développement de l’économie sociale et solidaire est considéré comme un levier pour la création d’emplois, la réduction de la pauvreté, la promotion de l’entrepreneuriat social et la consolidation de la citoyenneté active. Le Gouvernement marocain a mis en place des politiques publiques visant à encourager et soutenir ce secteur, notamment à travers la création de fonds dédiés, la facilitation de l’accès au financement et à l’accompagnement, et la promotion de l’innovation sociale. Les objectifs de l’économie sociale et solidaire au Maroc sont multiples : – Réduire la pauvreté et l’exclusion sociale – Promouvoir l’emploi et l’auto-emploi – Encourager la création et le développement d’entreprises sociales et       Solidaires – Favoriser l’innovation sociale et le développement de solutions alternatives – Renforcer la participation citoyenne et la démocratie économique – Protéger l’environnement et promouvoir le développement durable – Promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion sociale – Favoriser l’accès aux services de base (santé, éducation, logement, etc.) – Encourager la coopération et la solidarité entre les acteurs locaux. L’économie sociale et solidaire (ESS) au Maroc regroupe différents segments d’activités économiques qui partagent des valeurs communes d’utilité sociale et de solidarité. On peut identifier les segments ci-après : a. Les Coopératives : Les coopératives sont des entreprises autonomes et indépendantes, détenues et gérées démocratiquement par leurs membres, qui cherchent à répondre à leurs besoins économiques, sociaux et culturels communs. Les coopératives peuvent opérer dans différents secteurs (agriculture, pêche, artisanat, etc.) et ont pour objectif de promouvoir l’entrepreneuriat collectif et la solidarité. b. Les Associations et Fondations  Les associations sont des organisations à but non lucratif qui cherchent à répondre à des enjeux sociaux et environnementaux en mobilisant des ressources humaines et financières pour des actions d’intérêt général. Les associations peuvent intervenir dans différents domaines (santé, éducation, culture, environnement, etc.) et ont souvent une dimension de proximité et d’ancrage territorial. Les associations et les fondations jouent un rôle important dans le développement socio-économique du Maroc.  Elles peuvent agir comme catalyseur de changement en sensibilisant la population à diverses causes et en apportant des solutions concrètes à des problèmes sociaux et économiques.  Les associations peuvent également travailler en collaboration avec les gouvernements et les entreprises pour mener des projets de développement, tandis que les fondations peuvent investir dans des projets et des initiatives qui ont un impact positif sur la société.  Les associations et les fondations peuvent également soutenir les groupes vulnérables, telles que les femmes et les enfants, en leur fournissant un soutien financier et en travaillant à améliorer leurs conditions de vie. c. Les Mutuelles d’Assurance et de Prévoyance Les mutuelles sont des organisations à but non lucratif qui proposent des services de protection sociale et d’assurance à leurs membres.  Les mutuelles peuvent intervenir dans différents domaines (santé, prévoyance, retraite, etc.) et cherchent à promouvoir la solidarité et la prévention des risques. A noter que ces différents segments de l’ESS peuvent interagir entre eux et avec d’autres acteurs économiques pour promouvoir des modèles économiques plus responsables et solidaires, et répondre à des enjeux sociaux et environnementaux Selon une étude de 2019, l’économie sociale et solidaire représente environ 9,5% du PIB marocain. Le secteur emploie environ 1,2 million de personnes au Maroc et le nombre d’entreprises sociales et solidaires au Maroc est estimé à plus 20.000 unités  Le gouvernement marocain a lancé en 2019 le « Fonds de développement de l’économie sociale et solidaire », doté d’un budget de 1 milliard de dirhams pour soutenir le développement du secteur. Selon les dernières statistiques communiquées par le Ministère de Tourisme, de l’Artisanat et de l’ESS en 2022 Le Maroc compte aujourd’hui quelque 30.000 associations, dont les fondations, et plus de 41.000 coopératives avec 646.900 adhérents selon l’office de développent de la coopération et un capital de 7 milliards de dirhams. Le secteur est constitué de 63 mutuelles avec 4 millions de bénéficiaires avec 5 milliards de dirhams de cotisations et un potentiel « très important » de microentreprises et d’autoentrepreneurs. III. Mesures prises par les Pouvoirs Publics pour promouvoir l’ESS au Maroc Le gouvernement marocain a pris plusieurs mesures pour améliorer le secteur de l’économie sociale et solidaire au Maroc. Les principales mesures incluent : Ces mesures visent à renforcer le secteur de l’économie sociale et solidaire au Maroc et à favoriser son développement durable. L’INDH en tant que moteur de croissance de ‘ESS au Maroc L’initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancé en 2005 se veut un projet sociétal qui vise à instaurer une dynamique permanente au service du développement humain.  Les objectifs fixés sur le court et moyen terme étaient de réduire la pauvreté, la vulnérabilité, la précarité et l’exclusion sociale et sur le long terme d’instaurer une dynamique pérenne en faveur du développement humain et du bien-être de la population et d’améliorer l’indice de développement humain (IDH) au Maroc. La nouvelle approche adoptée dans le cadre de cette stratégie a permis une redynamisation et la création des structures coopératives agricoles entrepreneuriales capables de répondre à un objectif de taille : celui d’organiser les 750.000 agriculteurs en coopératives agricoles, Unions de coopératives agricoles et Groupement d’intérêt économique (GIE) à l’horizon de 2020 ce qui a permis aux petits agriculteurs de faire face à plusieurs contraintes et problèmes, en l’occurrence, la commercialisation et l’accès au financement et de se structurer dans des coopératives porteuses de projets agricoles entrepreneuriaux. Une stratégie basée sur plusieurs axes Pour atteindre ces objectifs, la stratégie du plan Maroc vert a été mise en place pour booster le secteur qui est considéré comme une solution de développement durable. Ainsi, la vision portée par cette nouvelle stratégie prévoit à faire du secteur de l’ESS au Maroc un moteur de

Etude du Secteur de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire Région de Casablanca-Settat 2023

Etude réalisée par : Les Enseignants-Chercheurs Du Campus de Casablanca Le plan de cette étude se présente comme suit : Introduction Générale : Introduction générale Cette étude sectorielle dresse un état des lieux du secteur de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire au Maroc, en s’intéressant particulièrement de la Région de Casablanca-Settat. Elle vise également à jeter la lumière sur ce secteur clé qui a fait l’objet de plusieurs relances                                  par les Pouvoirs Publics pour assurer son développement en tant que secteur clé qui participe à la croissance du pays.  A titre de rappel ; les Plans et Programmes mis en place pour développer le secteur : 1. Plan Maroc Vert (2008 – 2020) Ce Plan a été lancé pour réaliser trois objectifs qui sont :             2. Plan d’accélération industrielle (2014- 2020) :  Ce Plan vise à dynamiser le secteur industriel marocain et d’exploiter pleinement son potentiel de croissance économique en créant 500.000 nouveaux emplois, objectif atteint, voire dépassé, dans tous les secteurs ciblés       3. Contrat Programme (2017- 2022) : Le Contrat Programme a été mis en place pour développer le secteur de l’agroalimentaire en particulier sept chaînes de valeur qui sont considérées comme prioritaires ont été retenues : les agrumes et les fruits et légumes, l’huile d’olive, les produits laitiers, la viande, les pâtisseries et la production de chocolat, les pâtes ainsi que le couscous.        4. Programme Génération Green 2020- 2030) : Programme mis en place pour réaliser une nouvelle stratégie qui s’appuiera sur les réalisations du Plan Maroc Vert afin de consolider davantage la croissance et les avancées sociales dans le secteur. Elle se concentre en particulier sur le développement du capital humain, sur l’augmentation des revenus des agriculteurs grâce à l’investissement.  La stratégie vise également à rendre le secteur plus attrayant pour les jeunes. I. Le Secteur de l’Industrie Agroalimentaire sur le plan national  L’industrie agroalimentaire (en abrégé IAA) est l’ensemble des activités industrielles qui transforment des matières premières issues de l’agriculture, de l’élevage ou de la pêche en produits alimentaires destinés essentiellement à la consommation humaine.  L’un des principaux objectifs de tout gouvernement est d’assurer la sécurité alimentaire et pour ce faire, des stratégies et des programmes pour développer ce secteur clé sont régulièrement lancés par les Pouvoirs Publiques en concertation avec les associations et les organisations nationales et internationales.     2. Branches du Secteur de l’Industrie Agroalimentaire (IAA) Cette industrie qui est diversifiée englobe plusieurs branches énumérées comme suit :         3. Agrégats globaux : Des indicateurs révélateurs Le Maroc est un important producteur et exportateur de fruits et légumes, notamment de tomates, de pommes de terre, d’agrumes et de fraises.  Le pays est également un producteur de céréales de grande envergure, comme le blé et le maïs. Avec ses différentes productions, le secteur de l’agroalimentaire contribue pour assurer la sécurité alimentaire et la création d’emplois. Le secteur agroalimentaire regroupe quelque 2.100 entreprises, qui emploient 153.000 personnes, soit 25% des emplois industriels et 26% des investissements industriels du Royaume. Il réalise un chiffre d’affaires annuel de 123 milliards de DH, représentant 4% du PIB et 30% du PIB industriel. La Valeur ajoutée générée par le secteur est de l’ordre de 35 Milliards de Dirhams dont environ 17 Milliards de Dirhams d’Exportations.  L’activité connaît depuis dix ans une croissance moyenne de l’ordre de 6%.  Cet essor s’explique par une rapide évolution du mode de consommation des Marocains, notamment en milieu urbain, et aussi par une demande à l’international sans cesse croissante. Les différents programmes mis donc en place par les Pouvoirs Publics ont finalement donné leurs fruits. II. Le secteur de l’Industrie Agroalimentaire sur le plan régional  Avec les sièges des différentes Banques & Assurances, les Grandes et Moyennes Surfaces, les Grossistes et l’implantation des Industries lourdes et de transformation, des Centres Technologiques des espaces réservés à l’Offshoring et surtout l’existence d’un port et d’un aéroport international, la ville de Casablanca avec ses infrastructures est devenue la métropole incontestable du Maroc. La Région de Casablanca-Settat reste donc le poumon économique et financier du Maroc. Malheureusement la région est peu connue dans le pays en termes de production agricole et agro-industrielle. Alors que le secteur agroalimentaire est un secteur clé dans la région de Casablanca-Settat.  Il est considérée comme l’un des principaux pôles de production agricole du pays, avec des cultures telles que les céréales, les fruits et légumes, les oliviers, les palmiers dattiers, les arbres fruitiers et la production de lait et de viande. Il existe de nombreux acteurs industriels dans la région de Casablanca-Settat, notamment dans les domaines de la transformation des produits agricoles, de la conserverie et de la boulangerie. Il y a également un nombre croissant d’entreprises qui se concentrent sur la production biologique et durable, pour répondre à la demande croissante des consommateurs pour des produits sains et respectueux de l’environnement. En général, la région de Casablanca-Settat est un lieu de choix pour les investissements dans le secteur agroalimentaire, en raison de sa proximité avec les principaux ports et aéroports du pays, ainsi que de sa main-d’œuvre qualifiée et de sa forte demande de produits alimentaires de qualité. Il est également important de noter que le gouvernement marocain a également lancé des initiatives afin d’améliorer les infrastructures, la technologie et la recherche dans la région pour soutenir son développement économique. . 2. Contribution de la Région dans la Filière de l’Industrie Agroalimentaire du Pays. Le Ministère de l’Industrie a jeté la lumière sur le poids de l’axe El Jadida- Casablanca-Settat dans la contribution au développement industriel du pays en considérant cette filière agro-industrielle aujourd’hui comme un des principaux leviers dans la nouvelle stratégie de relance. Par ailleurs, les chiffres ci-après de la Direction régionale de l’agriculture sont édifiants et montrent le rôle que joue la Région de Casablanca-Settat en tant que levier et locomotive du pays. A ce titre, la Région assure la production au niveau national de : Quant à la transformation agricole, la région en est tout simplement le leader national. Elle concentre 823 unités industrielles, 102 associations professionnelles et plus de 1.100 coopératives. Cette grande filière économique de la région qui a résiste au Covid-19

Etude du Secteur du Tourisme & L’Hôtellerie Région de Casablanca-Settat 2023

Etude réalisée par : Les Enseignants –Chercheurs du Campus de Casablanca Introduction générale Cette étude sectorielle dresse un état des lieux du secteur du Tourisme et Hôtellerie au Maroc, en s’intéressant particulièrement à cette activité dans la Région de Casablanca-Settat. Elle vise également à jeter la lumière sur ce secteur clé qui a fait l’objet d’un plan de relance par le Ministère de tutelle en 2020 avec le plan Azur. En raison des restrictions et mesures sanitaires prises par les Pouvoirs Publics durant la période du COVID, le secteur a rencontré une véritable crise avec des fermetures de longues durées et licenciements d’un grand nombre de personnel travaillant dans ce secteur. Aujourd’hui, avec les aides qui ont été accordées par les Pouvoirs Publics durant la pandémie et la volonté des différents acteurs, le secteur a pu rebondir et sortir de la crise en récupérant près de 80% de touristes et plus de 100% de recettes par rapport à l’année 2019 ayant précédé  le déclenchement  du Covid 19. Ce rapport s’intéresse plus particulièrement à la problématique du secteur dans la Région de Casablanca-Settat.  L’objectif est de faire ressortir les facteurs de performance des entreprises leaders du secteur qui leur ont permis de surmonter les difficultés rencontrées durant la pandémie. Le plan de cette étude se présente comme suit : I – Présentation du secteur de au niveau national II- Présentation du secteur au niveau régional III. Diagnostic du secteur IV. Identification des principaux hôtels dans la Région V. Méthodologie de la recherche effectuée VI. Principaux résultats VII. Perspectives d’avenir du secteur Conclusion générale Bibliographie I – Présentation du secteur au niveau national Le tourisme représente 7% de l’activité économique marocaine, employant plus d’un demi-million de personnes. Le Maroc est l’un des marchés touristiques les mieux développés d’Afrique, bénéficiant de sa proximité avec l’Europe, d’une grande variété de paysages (Magnifiques plages sur l’Atlantique et la Méditerranée,  plaines, montagnes et grand désert) et d’attractions avec un climat chaud toute l’année dans certaines parties du pays et d’un environnement politique et sécuritaire plus stable que certains de ses concurrents régionaux.  Selon la Travel Risk Map 2019, en termes de sécurité des voyages, le Maroc est aussi sûr que la plupart des autres pays du Monde, tels que les États-Unis, le Canada ou les pays du Maghreb et du Moyen Orient. La crise du Covid-19, avec un confinement total et une interdiction des voyages internationaux depuis mars 2020 , a cependant réduit les revenus de nombreux travailleurs, restreignant ainsi leur budget pour les vacances.. Les recettes du Tourisme qui étaient de 81 Milliards de Dirhams en 2019, ne sont plus que de 34, 3 Milliards de Dirhams en 2021 enregistrant ainsi une régression d’environ 42%, ce qui a poussé les Pouvoirs Publics de prendre plusieurs mesures pour réduire l’ampleur de la crise.  Aujourd’hui le secteur a pu rétablir son activité d’autan. L’industrie marocaine du tourisme et de l’hôtellerie est segmentée par : 3. Principales tendances du marché La diversité géographique du Maroc, combinée à un climat favorable et à sa proximité avec les principaux marchés touristiques européens, a fait de notre pays, l’une des destinations les plus attractives et compétitives d’Afrique. Cette industrie touristique qui comprend, l’hébergement, la restauration, le transport aérien, maritime et terrestre, offre d’importantes opportunités d’emploi pour les jeunes et génère des revenus appréciables au pays. Pour assurer le développement du secteur, les Pouvoirs Publics ont  réalisé  des investissements massifs dans de nouvelles infrastructures, tels que les nouveaux terminaux d’aéroport, des routes et des voies ferrées, comme ils ont opté pour  l’assouplissement des exigences de visa pour les citoyens de certains pays, comme la Chine. 4. Paysage concurrentiel En termes de marché, le Maroc est fortement concurrencé par l’Espagne, la Tunisie, l’Egypte et la Turquie pour ne citer que les destinations du pourtour méditerranéen qui ont développé une expertise dans ce domaine par l’innovation, l’amélioration de la qualité des services et l’animation durant le séjour des touristes.  Dans ce cadre, les tours opérateurs offrent aux touristes des circuits attrayants avec un budget à la portée des ménages à revenu moyen. 5. Plan d’urgence lancé par le Ministère de Tutelle. En janvier 2022, alors que les frontières du Maroc étaient à nouveau fermées et que les opérateurs s’apprêtaient à boucler une 2ème année catastrophique, le Ministère du Tourisme a annoncé un plan d’urgence de 2 milliards de dirhams. Celui-ci s’articule autour de cinq mesures phares : II – Présentation du secteur au niveau régional 1 Potentialités de la Région de Casablanca – Settat La Région de Casablanca-Settat concentre plus de 20 % de la population marocaine, contribue à hauteur de 32 % au PIB du pays et dispose d’importantes infrastructures : aéroport, ports, autoroutes, zones industrielles…. Les provinces qui sont venues se greffer au Grand Casablanca constitueront des relais de croissance face à la saturation de la réserve foncière industrielle de la capitale économique Casablanca-Settat est, tout à la fois, la région la plus riche du pays, la plus attractive, la plus puissante économiquement et la plus diversifiée du Maroc.  C’est une « méga-région” ayant, naturellement, Casablanca comme capitale. Cette région, située au centre-ouest du Maroc, s’étale sur une superficie totale de 19.448 km2, compte deux préfectures, Casablanca et Mohammedia, et 7 provinces : Benslimane, Berrechid, El Jadida, Médiouna, Nouaceur, Settat et Sidi Bennour.  Le nouveau découpage a permis à la région de profiter des atouts et des complémentarités entre Casablanca, Settat et El Jadida. 2. Avec plus de 20% d’habitants, la Région est la plus peuplée du pays. La Région compte environ 7 millions d’habitants, soit près de 20 % de la population totale du pays, dont 31 % de personnes vivant en milieu rural et 69 % en milieu urbain. Ce grand saut démographique qui résulte d’une urbanisation galopante génère des impacts et des répercussions socio-spatiales diverses, ce qui a fait augmenter l’acuité sur le défi urbain et notamment autour des villes. 3. Importantes Infrastructures dans la Région  La région est bien dotée en infrastructures. A cet égard elle compte quatre ports importants : A ces importantes infrastructures portuaires s’ajoute : 4. Présentation des chiffres clefs du

Etude du secteur de l’immobilier – Région de Casablanca-Settat 2023

Etude réalisée par : Les Enseignants –Chercheurs du Campus de Casablanca Introduction générale Cette étude sectorielle dresse un état des lieux du secteur de l’immobilier au Maroc, particulièrement dans la Région de Casablanca-Settat .Elle se base sur de multiples sources d’informations nationales ainsi que sur des entretiens réalisés avec les dirigeants et professionnels des Sociétés immobilières qui opèrent dans ce secteur. La présente étude vise également à jeter la lumière sur la promotion immobilière au Maroc, un secteur en plein croissance, malgré une conjoncture morose et un environnement peu incitatif aussi bien pour les promoteurs que pour les acquéreurs. Notre étude qui traite la problématique de la promotion immobilière dans la Région de Casablanca-Settat portera sur 3 segments d’habitation à savoir : le Haut Standing, le Moyen Standing et les habitats sociaux-économiques. Elle a pour objectif de déterminer les facteurs de réussite des entreprises leaders dans les 3 segments précités dans la Région de Casablanca-Settat. Le plan de cette étude se présente comme suit : Introduction générale I – Présentation du secteur au niveau national Conclusion générale Bibliographie Il s’agit d’un secteur clé, qui participe activement au développement urbanistique du Maroc et qui mérite d’être étudié pour améliorer les conditions pour une restructuration et un développement harmonieux de l’architecture urbanistique dans notre pays. La promotion immobilière au Maroc continue sa professionnalisation et sa diversification. C’est un secteur qui participe activement à la croissance économique par la création d’emploi et la génération d’une forte valeur ajoutée. Au Maroc, le secteur de la promotion immobilière connaît une phase ascendante malgré le déficit enregistré estimé à 1, 2 million d’habitations au niveau du logement social. La plupart des entreprises qui opèrent dans la promotion immobilière sont des sociétés privées marocaines mais avec la libéralisation du secteur, nous assistons à l’arrivée d’importants groupes étrangers (Boeing, Asma Invest etc.). En général, les entreprises opérantes sont de création récente et d’une taille modeste avec cette caractéristique que le secteur reste dominé par de puissants groupes nationaux (Compagnie Générale Immobilière, Al Omrane, Addoha, Alliance …) et étrangers qui bénéficient d’une longue expérience dans le domaine de l’immobilier. Grâce à la production des grandes entreprises immobilières marocaines et étrangères ainsi que des petites et moyennes entreprises immobilières, le secteur a contribué à hauteur de 7% du PIB du pays en 2021. Par ailleurs, le développement et la restructuration des grandes entreprises publiques a permis de créer dans le secteur une meilleure compétitivité et une émulation entre les différents opérateurs. En dépit de l’engagement de l’Etat pour promouvoir le secteur, ce dernier fait face aujourd’hui à plusieurs obstacles qui freinent son développement, à savoir la multitude de taxes et impôts, des promoteurs non structurés et non rationnels, la pratique du noir, la lourdeur des procédures administratives et la gestion inefficace du foncier. Au Maroc, nous pouvons conclure que le secteur demeure anarchique et peu développé. Les différents acteurs sont appelés à s’inspirer des expériences des pays à niveau de développement semblable, ces derniers ont pu, grâce aux incitations fiscales, à la restructuration du secteur et au changement de stratégies et de visions, bénéficier des opportunités offertes par leur marché. Au Maroc, pour promouvoir le secteur, un nouveau code de l’urbanisme sera mis en vigueur prochainement par le ministère de tutelle, ce qui permettra de mieux gérer ces contraintes et de tirer profit des perspectives qu’offre la promotion immobilière dans notre pays. Au niveau financier, le secteur demeure très capitalistique et requiert des investissements importants.  Les entreprises qui opèrent dans la promotion immobilière ont recours soit à la sous-traitance de leurs activités de bâtiment soit à la réalisation de leurs constructions par leurs propres moyens. En raison du cycle d’exploitation qui est en général long, les entreprises du secteur ont plus recours aux dettes structurelles qu’aux dettes opérationnelles afin d’éviter toute pression quant au remboursement de cet endettement. 1 Potentialités de la Région de Casablanca – Settat La Région de Casablanca-Settat concentre plus de 20 % de la population marocaine, contribue à hauteur de 32 % au PIB du pays et dispose d’importantes infrastructures : aéroport, ports, autoroutes, zones industrielles…. Les provinces qui sont venues se greffer au Grand Casablanca constitueront des relais de croissance face à la saturation de la réserve foncière industrielle de la capitale économique Casablanca-Settat est, tout à la fois, la région la plus riche du pays, la plus attractive, la plus puissante économiquement et la plus diversifiée du Maroc. C’est une « méga-région” ayant, naturellement, Casablanca comme capitale. Cette région, située au centre-ouest du Maroc, s’étale sur une superficie totale de 19.448 km2, compte deux préfectures, Casablanca et Mohammedia, et 7 provinces : Benslimane, Berrechid, El Jadida, Médiouna, Nouaceur, Settat et Sidi Bennour. Le nouveau découpage a permis à la région de profiter des atouts et des complémentarités entre Casablanca, Settat et El Jadida. La Région compte environ 7 millions d’habitants, soit près de 20 % de la population totale du pays, dont 31 % de personnes vivant en milieu rural et 69 % en milieu urbain. Ce grand saut démographique qui résulte d’une urbanisation galopante génère des impacts et des répercussions socio-spatiales diverses, ce qui a fait augmenter l’acuité sur le défi urbain et notamment autour des villes. La région est bien dotée en infrastructures. A cet égard elle compte quatre ports importants : Tous les facteurs précités contribuent considérablement à renforcer le poids économique de la Région Casablanca-Settat, qui pèse plus de 32 % du PIB dont 40 % de son activité est commerciale et 60 % de son activité étant industrielle. En raison des potentialités qu’offre la ville de Casablanca, les différents acteurs de la société ont entamé des études pour rendre cette dernière une Ville SMART à l’instar des autres grandes villes dans le Monde La Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers constate aujourd’hui que le secteur a enregistré sur la Région de Casablanca- Settat une baisse de 30 à 40% des autorisations de construire. Ce chiffre est très alarmant. Cela aura non seulement des répercussions sur le secteur du bâtiment