Jour : février 21, 2024

Etude sur la Transformation Digitale et le E-commerce Au Maroc

Etude réalisée par :  Les Enseignants –Chercheurs Du Campus de Casablanca THEMATIQUE : « Transformation Digitale & E-Commerce : Quels impacts sur les principaux secteurs d’activités économiques du Maroc ? » THEMATIQUE : « Transformation Digitale & E-Commerce : Quels impacts sur les principaux secteurs d’activités économiques du Maroc ? » INTRODUCTION 1. Définition de la Transformation digitale. La transformation digitale fait référence au processus de transition d’une organisation vers l’utilisation de technologies numériques pour améliorer ses activités et sa performance. Cela implique souvent l’adoption de nouveaux outils technologiques tels que des logiciels, des applications mobiles, des plateformes en ligne et des services cloud, ainsi que la réorganisation des processus métiers et des modèles de gestion pour mieux tirer parti de ces technologies. La transformation digitale peut avoir des impacts importants sur les entreprises et les organisations qui cherchent l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, l’expansion des canaux de vente et de communication, la personnalisation de l’expérience client, l’optimisation de la gestion des données et la réduction des coûts. Cependant, la transformation digitale n’est pas simplement une question de mise en place de nouvelles technologies mais nécessite également une culture d’innovation et une capacité d’adaptation au changement.  Les entreprises qui réussissent dans ce domaine sont souvent celles qui adoptent une approche agile, testant rapidement de nouvelles idées et s’adaptant rapidement aux résultats. 2. Quelles sont les fonctions de l’entreprise touchée ? La transformation digitale peut toucher toutes les fonctions de l’entreprise, y compris L’objectif de cette étude est d’analyser l’impact du digital sur les différents secteurs d’activités économiques du Maroc tout en mettant l’accent sur la pratique du E-Business dans notre pays.  Pour cela, nous allons examiner les avantages et les défis du E-Commerce pour les entreprises marocaines, ainsi que les tendances du marché et les perspectives d’avenir. METHODOLOGIE Nous avons utilisé une méthode qualitative pour collecter les données. Nous avons également suivi avec intérêt, le Grand Forum de l’African Digital Summit, organisé par le Groupement des Annonceurs au Maroc « GAM qui s’est tenu à l’Hôtel Hyatt Regency de Casablanca du Jeudi 02/03 au Vendredi 03/02/2023 pour en tirer les conclusions et recommandations.  Cette rencontre qui a connu un grand succès a été animée par des experts et des professionnels des différents secteurs d’activités. Selon M. Youssef CHEIKH du GAM, l’événement vise à accompagner les entreprises et les dirigeants à mieux comprendre les enjeux liés au digital et les pratiques du E-Commerce pour identifier les meilleures solutions et anticiper les évolutions futures qui impacteront leur avenir. Plan de l’étude : Recommandations I. Quels sont les avantages du e-commerce pour les entreprises marocaines ? Le e-commerce offre plusieurs avantages aux entreprises marocaines, notamment : 1. Une plus grande portée géographique : Les entreprises peuvent vendre leurs produits et services dans tout le pays, voire à l’étranger, sans être limitées par leur emplacement physique. 2. Une réduction des coûts :  Le e-commerce permet aux entreprises de réduire les coûts de fonctionnement, tels que les coûts liés à l’espace de vente, la main-d’œuvre et les stocks. 3. Une amélioration de la gestion des stocks :  Le e-commerce permet aux entreprises de mieux gérer leurs stocks en temps réel et de s’adapter rapidement aux changements de la demande. 4. Une meilleure connaissance des clients : Grâce aux données collectées sur les transactions en ligne, les entreprises peuvent mieux comprendre les besoins et les préférences de leurs clients et adapter leur offre en conséquence. II. Quels sont les principaux secteurs d’activités qui ont opté pour le E-Commerce en adoptant la digitalisation ? La grande distribution et le e-commerce sont deux secteurs clés du commerce de détail. La grande distribution désigne l’ensemble des activités de vente au détail de biens de consommation de grande consommation, généralement réalisées dans des magasins de grande surface.  Le E-Commerce, quant à lui, correspond à la vente en ligne de produits ou services. Au fil des années, le e-commerce a connu une croissance exponentielle et a commencé à concurrencer de manière significative la grande distribution.    Les consommateurs ont de plus en plus recours aux achats en ligne pour leur praticité, leur accessibilité, leur rapidité et souvent leur prix attractif.  En réponse à cette évolution du marché, de nombreuses entreprises de grande distribution ont lancé leur propre site de commerce électronique pour rester compétitives et répondre aux besoins de leurs clients. Cependant, la grande distribution a toujours une place importante dans le paysage de la vente au détail. Les magasins de grande surface offrent souvent une expérience d’achat différente de celle du e-commerce, avec des offres plus variées et la possibilité de toucher et d’essayer les produits avant l’achat. De plus, la grande distribution dispose généralement d’un réseau de magasins physique bien établi, qui peut offrir des avantages logistiques pour les clients, tels que la proximité, la disponibilité immédiate des produits et la possibilité de retourner facilement les articles. En somme, la grande distribution et le e-commerce sont deux secteurs qui ont des avantages et des inconvénients et qui peuvent coexister en se complétant mutuellement pour répondre aux différents besoins des consommateurs La digitalisation a eu un impact significatif sur la grande distribution et la Vente au détail. Voici quelques-uns des changements les plus notables : -E-Commerce : La digitalisation a permis aux détaillants de créer des magasins en ligne pour atteindre un public plus large et offrir une expérience de shopping plus pratique. (Marketplace) Les clients peuvent désormais acheter des produits en ligne et les recevoir directement chez eux. –Marketing numérique :  Les détaillants peuvent désormais utiliser les réseaux sociaux, les publicités en ligne et les campagnes d’emailing pour atteindre leurs clients de manière plus ciblée et personnalisée. -Analyse de données : La digitalisation a permis aux détaillants de recueillir des données sur leurs clients et leurs habitudes d’achat. Les détaillants peuvent utiliser ces données pour mieux comprendre leurs clients, personnaliser leurs offres et améliorer leur expérience d’achat. –Automatisation des opérations : Les détaillants peuvent désormais utiliser des technologies telles que l’automatisation des entrepôts et la robotique pour rationaliser leurs opérations et réduire les coûts. -Innovation : La digitalisation a ouvert la voie à de nouvelles formes d’innovation, telles

Etude du secteur de l’Economie Sociale et Solidaire à l’échelon National et Régional : Cas Casablanca-Settat 2023

Etude réalisée par : Les enseignants-Chercheurs Du Campus de Casablanca   Elle regroupe un ensemble d’activités économiques et sociales qui visent à répondre aux besoins des populations marginalisées ou défavorisées. Elle comprend des coopératives, des associations, des mutuelles, des fondations et des entreprises sociales, qui opèrent dans des secteurs tels que l’agriculture, l’artisanat, le tourisme, la finance solidaire, l’environnement, l’éducation, la santé, etc.  Le développement de l’économie sociale et solidaire est considéré comme un levier pour la création d’emplois, la réduction de la pauvreté, la promotion de l’entrepreneuriat social et la consolidation de la citoyenneté active. Le Gouvernement marocain a mis en place des politiques publiques visant à encourager et soutenir ce secteur, notamment à travers la création de fonds dédiés, la facilitation de l’accès au financement et à l’accompagnement, et la promotion de l’innovation sociale. Les objectifs de l’économie sociale et solidaire au Maroc sont multiples : – Réduire la pauvreté et l’exclusion sociale – Promouvoir l’emploi et l’auto-emploi – Encourager la création et le développement d’entreprises sociales et       Solidaires – Favoriser l’innovation sociale et le développement de solutions alternatives – Renforcer la participation citoyenne et la démocratie économique – Protéger l’environnement et promouvoir le développement durable – Promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion sociale – Favoriser l’accès aux services de base (santé, éducation, logement, etc.) – Encourager la coopération et la solidarité entre les acteurs locaux. L’économie sociale et solidaire (ESS) au Maroc regroupe différents segments d’activités économiques qui partagent des valeurs communes d’utilité sociale et de solidarité. On peut identifier les segments ci-après : a. Les Coopératives : Les coopératives sont des entreprises autonomes et indépendantes, détenues et gérées démocratiquement par leurs membres, qui cherchent à répondre à leurs besoins économiques, sociaux et culturels communs. Les coopératives peuvent opérer dans différents secteurs (agriculture, pêche, artisanat, etc.) et ont pour objectif de promouvoir l’entrepreneuriat collectif et la solidarité. b. Les Associations et Fondations  Les associations sont des organisations à but non lucratif qui cherchent à répondre à des enjeux sociaux et environnementaux en mobilisant des ressources humaines et financières pour des actions d’intérêt général. Les associations peuvent intervenir dans différents domaines (santé, éducation, culture, environnement, etc.) et ont souvent une dimension de proximité et d’ancrage territorial. Les associations et les fondations jouent un rôle important dans le développement socio-économique du Maroc.  Elles peuvent agir comme catalyseur de changement en sensibilisant la population à diverses causes et en apportant des solutions concrètes à des problèmes sociaux et économiques.  Les associations peuvent également travailler en collaboration avec les gouvernements et les entreprises pour mener des projets de développement, tandis que les fondations peuvent investir dans des projets et des initiatives qui ont un impact positif sur la société.  Les associations et les fondations peuvent également soutenir les groupes vulnérables, telles que les femmes et les enfants, en leur fournissant un soutien financier et en travaillant à améliorer leurs conditions de vie. c. Les Mutuelles d’Assurance et de Prévoyance Les mutuelles sont des organisations à but non lucratif qui proposent des services de protection sociale et d’assurance à leurs membres.  Les mutuelles peuvent intervenir dans différents domaines (santé, prévoyance, retraite, etc.) et cherchent à promouvoir la solidarité et la prévention des risques. A noter que ces différents segments de l’ESS peuvent interagir entre eux et avec d’autres acteurs économiques pour promouvoir des modèles économiques plus responsables et solidaires, et répondre à des enjeux sociaux et environnementaux Selon une étude de 2019, l’économie sociale et solidaire représente environ 9,5% du PIB marocain. Le secteur emploie environ 1,2 million de personnes au Maroc et le nombre d’entreprises sociales et solidaires au Maroc est estimé à plus 20.000 unités  Le gouvernement marocain a lancé en 2019 le « Fonds de développement de l’économie sociale et solidaire », doté d’un budget de 1 milliard de dirhams pour soutenir le développement du secteur. Selon les dernières statistiques communiquées par le Ministère de Tourisme, de l’Artisanat et de l’ESS en 2022 Le Maroc compte aujourd’hui quelque 30.000 associations, dont les fondations, et plus de 41.000 coopératives avec 646.900 adhérents selon l’office de développent de la coopération et un capital de 7 milliards de dirhams. Le secteur est constitué de 63 mutuelles avec 4 millions de bénéficiaires avec 5 milliards de dirhams de cotisations et un potentiel « très important » de microentreprises et d’autoentrepreneurs. III. Mesures prises par les Pouvoirs Publics pour promouvoir l’ESS au Maroc Le gouvernement marocain a pris plusieurs mesures pour améliorer le secteur de l’économie sociale et solidaire au Maroc. Les principales mesures incluent : Ces mesures visent à renforcer le secteur de l’économie sociale et solidaire au Maroc et à favoriser son développement durable. L’INDH en tant que moteur de croissance de ‘ESS au Maroc L’initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancé en 2005 se veut un projet sociétal qui vise à instaurer une dynamique permanente au service du développement humain.  Les objectifs fixés sur le court et moyen terme étaient de réduire la pauvreté, la vulnérabilité, la précarité et l’exclusion sociale et sur le long terme d’instaurer une dynamique pérenne en faveur du développement humain et du bien-être de la population et d’améliorer l’indice de développement humain (IDH) au Maroc. La nouvelle approche adoptée dans le cadre de cette stratégie a permis une redynamisation et la création des structures coopératives agricoles entrepreneuriales capables de répondre à un objectif de taille : celui d’organiser les 750.000 agriculteurs en coopératives agricoles, Unions de coopératives agricoles et Groupement d’intérêt économique (GIE) à l’horizon de 2020 ce qui a permis aux petits agriculteurs de faire face à plusieurs contraintes et problèmes, en l’occurrence, la commercialisation et l’accès au financement et de se structurer dans des coopératives porteuses de projets agricoles entrepreneuriaux. Une stratégie basée sur plusieurs axes Pour atteindre ces objectifs, la stratégie du plan Maroc vert a été mise en place pour booster le secteur qui est considéré comme une solution de développement durable. Ainsi, la vision portée par cette nouvelle stratégie prévoit à faire du secteur de l’ESS au Maroc un moteur de

Etude du Secteur de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire Région de Casablanca-Settat 2023

Etude réalisée par : Les Enseignants-Chercheurs Du Campus de Casablanca Le plan de cette étude se présente comme suit : Introduction Générale : Introduction générale Cette étude sectorielle dresse un état des lieux du secteur de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire au Maroc, en s’intéressant particulièrement de la Région de Casablanca-Settat. Elle vise également à jeter la lumière sur ce secteur clé qui a fait l’objet de plusieurs relances                                  par les Pouvoirs Publics pour assurer son développement en tant que secteur clé qui participe à la croissance du pays.  A titre de rappel ; les Plans et Programmes mis en place pour développer le secteur : 1. Plan Maroc Vert (2008 – 2020) Ce Plan a été lancé pour réaliser trois objectifs qui sont :             2. Plan d’accélération industrielle (2014- 2020) :  Ce Plan vise à dynamiser le secteur industriel marocain et d’exploiter pleinement son potentiel de croissance économique en créant 500.000 nouveaux emplois, objectif atteint, voire dépassé, dans tous les secteurs ciblés       3. Contrat Programme (2017- 2022) : Le Contrat Programme a été mis en place pour développer le secteur de l’agroalimentaire en particulier sept chaînes de valeur qui sont considérées comme prioritaires ont été retenues : les agrumes et les fruits et légumes, l’huile d’olive, les produits laitiers, la viande, les pâtisseries et la production de chocolat, les pâtes ainsi que le couscous.        4. Programme Génération Green 2020- 2030) : Programme mis en place pour réaliser une nouvelle stratégie qui s’appuiera sur les réalisations du Plan Maroc Vert afin de consolider davantage la croissance et les avancées sociales dans le secteur. Elle se concentre en particulier sur le développement du capital humain, sur l’augmentation des revenus des agriculteurs grâce à l’investissement.  La stratégie vise également à rendre le secteur plus attrayant pour les jeunes. I. Le Secteur de l’Industrie Agroalimentaire sur le plan national  L’industrie agroalimentaire (en abrégé IAA) est l’ensemble des activités industrielles qui transforment des matières premières issues de l’agriculture, de l’élevage ou de la pêche en produits alimentaires destinés essentiellement à la consommation humaine.  L’un des principaux objectifs de tout gouvernement est d’assurer la sécurité alimentaire et pour ce faire, des stratégies et des programmes pour développer ce secteur clé sont régulièrement lancés par les Pouvoirs Publiques en concertation avec les associations et les organisations nationales et internationales.     2. Branches du Secteur de l’Industrie Agroalimentaire (IAA) Cette industrie qui est diversifiée englobe plusieurs branches énumérées comme suit :         3. Agrégats globaux : Des indicateurs révélateurs Le Maroc est un important producteur et exportateur de fruits et légumes, notamment de tomates, de pommes de terre, d’agrumes et de fraises.  Le pays est également un producteur de céréales de grande envergure, comme le blé et le maïs. Avec ses différentes productions, le secteur de l’agroalimentaire contribue pour assurer la sécurité alimentaire et la création d’emplois. Le secteur agroalimentaire regroupe quelque 2.100 entreprises, qui emploient 153.000 personnes, soit 25% des emplois industriels et 26% des investissements industriels du Royaume. Il réalise un chiffre d’affaires annuel de 123 milliards de DH, représentant 4% du PIB et 30% du PIB industriel. La Valeur ajoutée générée par le secteur est de l’ordre de 35 Milliards de Dirhams dont environ 17 Milliards de Dirhams d’Exportations.  L’activité connaît depuis dix ans une croissance moyenne de l’ordre de 6%.  Cet essor s’explique par une rapide évolution du mode de consommation des Marocains, notamment en milieu urbain, et aussi par une demande à l’international sans cesse croissante. Les différents programmes mis donc en place par les Pouvoirs Publics ont finalement donné leurs fruits. II. Le secteur de l’Industrie Agroalimentaire sur le plan régional  Avec les sièges des différentes Banques & Assurances, les Grandes et Moyennes Surfaces, les Grossistes et l’implantation des Industries lourdes et de transformation, des Centres Technologiques des espaces réservés à l’Offshoring et surtout l’existence d’un port et d’un aéroport international, la ville de Casablanca avec ses infrastructures est devenue la métropole incontestable du Maroc. La Région de Casablanca-Settat reste donc le poumon économique et financier du Maroc. Malheureusement la région est peu connue dans le pays en termes de production agricole et agro-industrielle. Alors que le secteur agroalimentaire est un secteur clé dans la région de Casablanca-Settat.  Il est considérée comme l’un des principaux pôles de production agricole du pays, avec des cultures telles que les céréales, les fruits et légumes, les oliviers, les palmiers dattiers, les arbres fruitiers et la production de lait et de viande. Il existe de nombreux acteurs industriels dans la région de Casablanca-Settat, notamment dans les domaines de la transformation des produits agricoles, de la conserverie et de la boulangerie. Il y a également un nombre croissant d’entreprises qui se concentrent sur la production biologique et durable, pour répondre à la demande croissante des consommateurs pour des produits sains et respectueux de l’environnement. En général, la région de Casablanca-Settat est un lieu de choix pour les investissements dans le secteur agroalimentaire, en raison de sa proximité avec les principaux ports et aéroports du pays, ainsi que de sa main-d’œuvre qualifiée et de sa forte demande de produits alimentaires de qualité. Il est également important de noter que le gouvernement marocain a également lancé des initiatives afin d’améliorer les infrastructures, la technologie et la recherche dans la région pour soutenir son développement économique. . 2. Contribution de la Région dans la Filière de l’Industrie Agroalimentaire du Pays. Le Ministère de l’Industrie a jeté la lumière sur le poids de l’axe El Jadida- Casablanca-Settat dans la contribution au développement industriel du pays en considérant cette filière agro-industrielle aujourd’hui comme un des principaux leviers dans la nouvelle stratégie de relance. Par ailleurs, les chiffres ci-après de la Direction régionale de l’agriculture sont édifiants et montrent le rôle que joue la Région de Casablanca-Settat en tant que levier et locomotive du pays. A ce titre, la Région assure la production au niveau national de : Quant à la transformation agricole, la région en est tout simplement le leader national. Elle concentre 823 unités industrielles, 102 associations professionnelles et plus de 1.100 coopératives. Cette grande filière économique de la région qui a résiste au Covid-19